30 juin 2006

Philippe de Villiers porte plainte auprès du procureur de Vannes

« Gérard Pierre, le maire de Plouharnel, était là pour l'accueillir. Un peu avant 12 h 30, hier, Philippe de Villiers, député MPF, est descendu de sa 607 aux vitres noircies pour une conférence de presse devant les grilles de la préfecture.

Il a dénoncé le « regroupement de teufeurs et de dealers » à l'aérodrome. Et demandé « l'application immédiate de la décision du tribunal administratif ». Avant d'ajouter : « Une proposition de loi va être déposée, cet après-midi [hier], à l'Assemblée nationale, pour faire interdire les rave-parties sur tout le territoire national. »

Le président du conseil général vendéen a, par ailleurs, hier matin, déposé plainte devant le procureur de la République de Vannes, pour que « le ministre de l'Intérieur soit jugé pour voie de fait. J'ai la preuve que Nicolas Sarkozy a donné l'ordre à la préfecture de continuer à organiser le teknival. »

28 juin 2006

La Bretagne paie-t-elle trop d’impôts ? si oui, combien ?

Deux élus bretons viennent d’échanger récemment leurs points de vue sur les finances publiques dans les colonnes du Monde. Mme Marylise Lebranchu, parti socialiste, a fustigé le 19 avril 2006 les transferts de compétences de l’Etat, mal géré par la droite, vers les Régions, bien gérées par la gauche, sans les transferts de financements avenants. Nul doute que si la situation vient à s’inverser, Mme Lebranchu saura adapter son discours.

Jeudi 18 mai, M. Dominique de Legge, président du groupe UMP au conseil régional de Bretagne, nous affirme que le financement des collectivités locales représente le premier poste de l’état, soit 79,5 milliard d’euros. Chaque contribuable qui vient de recevoir sa feuille d’imposition 2006 peut pourtant constater que ce poste est annoncé à 63,9 milliards par le MINEFI (Ministère des Finances) et représente le deuxième poste après l’enseignement et la recherche, 80,4 milliards, et avant la dette et les engagements financiers de l’état, 40,8 milliards.

Mme Lebranchu ne cite aucun chiffre et ne risque donc pas de se tromper. M. De Legge ne se méfie pas de ceux qu’il trouve, l’état et les collectivités locales en produisant facilement sans complétude. Au-delà de ces questions de chiffres, il confond un jeu d’écritures comptables publiques avec une politique de régionalisation dont il semble considérer qu’elle est toujours à l’ordre du jour.

Mais ce n’est pas tant la répartition état-collectivités dans les finances publiques qui importe, que les montants globaux. Etat et collectivités locales s’endettent davantage chaque année, individuellement ou collectivement, que ce soit avec la droite ou avec la gauche, chacun se défaussant sur l’autre de cette responsabilité.

On peut estimer à partir des données du MINEFI qu’ont été prélevés en 2004 en Bretagne près de 22 milliards d’impôts, étatiques et locaux confondus, sur un PIB de 100 milliards, dont environ 6,3 sont comptabilisés au titre de la Région Ile-de-France. En effet, suite à la création de la Direction des Grandes Entreprises au sein du MINEFI en 2002, la TVA, l’impôt sur les sociétés des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 0,6 Milliards d’euros sont gérés à Pantin. Ce qui traduit on ne peut mieux la recentralisation de l’état français.

Les dépenses publiques en Bretagne, Etat et collectivités confondus, peuvent, avec autant de précision, être estimées de l’ordre de 19,5 milliards d’euros, ce qui correspond à un trop-perçu important d’impôts prélevés en Bretagne que ces élus seront sans doute bien en peine de commenter et justifier.

Nos deux élus bretons s’égratignent donc gentiment dans le cadre d’un faux débat. Ils pourraient associer leurs talents pour exiger que les administrations mettent à la disposition des citoyens des chiffres précis, fiables et actuels sur les finances publiques. C’est un signe de santé démocratique que de disposer de ces informations et bien des pays dans l’Union européenne, dont l’Irlande (www.budget.gov.ie), nous montrent l’exemple.

Pour le Parti Breton, le président Gérard Olliéric

27/06/06

15 juin 2006

La Bretagne refuse le terrorisme islamique et soutient Israël

Le jeudi 9 juin 2006 à 18 h, à l'initiative de l'association France Palestine solidarité, présidée pour la Bretagne par l'élu communiste Piero Rainero, un peu moins d'une vingtaine d'individus proches de l'extrême-gauche (LCR, Rouges/Verts, PCF, UDB, SUD, JCR, etc.) manifestaient devant la préfecture du Finistère pour exiger que l'Union européenne reprenne le financement d'une autorité palestinienne sous la coupe du mouvement islamiste Hamas. Mais pour la première fois, les soutiens à l'islamisme ont été contrés par l'action sur le terrain des militants de Breizh-Israël.

En intervenant devant la préfecture de Quimper, l'association Breizh- Israël a manifesté publiquement et pacifiquement son refus du terrorisme et son soutien à Israël. L'Union Européenne ne doit plus, selon l'association, financer d'organisations terroristes et antisémites.

Les fonctionnaires palestiniens encouragent les meurtres antisémites

A titre d'exemple on peut citer le cas de la télévision publique palestinienne qui, le 10 septembre 2004, lançait l'appel suivant : « Le prophète n'accordera pas la Résurrection tant que les musulmans ne combattent pas et ne tuent pas les Juifs ». On peut également évoquer les manuels scolaires palestiniens qui inculquent la haine raciale des Juifs aux enfants arabes de Palestine. Cette fonction publique, qui développe une propagande aboutissant aux attentats islamistes, n'a plus à être financée par les citoyens bretons ni par les citoyens européens.
Une insupportable collusion entre l'extrême-gauche et l'islamisme

Une insupportable collusion entre l'extrême-gauche et l'islamisme se développe dont le visage public est le soutien aux Arabes de Palestine. Le matin du jour de la manifestation, des femmes en tchador ont tracté dans les rues de Quimper au profit du Hamas. Pour marquer un coup d'arrêt à cette imposture aux dérives potentiellement dangereuses, une délégation locale de l'association Breizh-Israël s'est rendue sur lieu prévu pour la manifestation islamiste. Aux abords de la préfecture, les drapeaux bretons (croix noire traditionnelle de l'état breton et « Gwen ha Du », drapeau national moderne) et israéliens des participants stupéfient les militants d'extrême-gauche qui ne s'attendaient pas à la venue de manifestants défenseurs du droit d'Israël et de ses habitants à vivre en sécurité. Certains passants manifestent leur solidarité en applaudissant au passage du drapeau israélien. A la fureur des islamistes et de leurs alliés, les militants de Breizh-Israël déploient une banderole avec l'inscription : « Pas d'argent pour les terroristes ». Pour évoquer les victimes des attentats terroristes perpétrés par les islamistes, les militants de Breizh-Israël revêtent des masques blancs ensanglantés et brandissent des pancartes ou figurent un nourrisson victime d'un attentat ou l'on peut lire « ça c'est le HAMAS ».
L'islamisme : un totalitarisme insupportable

Le porte-parole de Breizh-Israël explique aux assistants le sens de leur présence face aux islamistes et à leurs alliés : « L'islamisme est le dernier en date des trois totalitarismes qui ont endeuillé l'humanité depuis un siècle. Après avoir subi la Shoa, le peuple d'Israël fait face à un nouvel ennemi qui menace son existence. Les Bretons, comme tous les peuples de la Terre ne peuvent demeurer indifférents. Toute apologie du terrorisme, de l'antisémitisme et de l'islamisme est clairement réprouvée par l'opinion publique bretonne et nous avons voulu le manifester clairement. »

A chaque fois que les islamistes et leurs soutiens locaux manifesteront publiquement leur soutien au Hamas, les militants de Breizh-Israël seront là pour exprimer leur refus du terrorisme et exiger le droit à la sécurité d'Israël et de ses habitants.

L'association Breizh Israël est née en mai 2006 pour faire valoir la solidarité des patriotes bretons avec leurs homologues sionistes mais aussi et surtout pour pratiquer un travail de pédagogie afin que le peuple breton s'inspire de l'exemple israélien en matière de relèvement culturel et national.

Porte Parole, Kevin Ar Meur